20 octobre 2009

UMPLO dans "Le Monde"

Lundi 12 octobre UMPLO recevait la visite (programmée) de Brigitte Perucca, journaliste du Monde, qui a fait l'aller-retour Paris-Perpignan.

Après un tour du village (rencontre avec des riverains du château d'eau) et la découverte des sites possibles de déplacement des antennes, Madame Perucca a été reçue au siège d'UMPLO pendant près de trois heures.

Dans l'après-midi, le maire, Mme Irles l'a reçue dans son bureau de la mairie.

Après un passage au cabinet d'un médecin du village elle s'est rendue aux écoles et a discuté avec des parents et la directrice.


L'article qu'elle a fait paraître le vendredi suivant dans "le Monde" montre bien l'imbroglio villeneuvois :

- des professionnels de la santé ont de réelles inquiétudes, pour ne pas dire des certitudes, et demandent l'application du principe de précaution en déplaçant les antennes,

- de l'autre côté la municipalité, son maire Jacqueline Irles en tête, s'obstine à clamer l'innocuité des antennes, se demande encore si le déplacement n'aggraverait pas les nuisances et "en plus le château d'eau est sous la responsabilité de l'agglo".

BREF, c'est une histoire de fous.



Quelques commentaires d'UMPLO :

- Il y a bien 25 antennes et pas 14.
L'ANFR devrait éviter de dire n'importe quoi (voir en fin de message le tableau de recensement des antennes au 16/01/2009).

- Ce qui est sûr c'est que le déplacement n'aggraverait pas la situation des Villeneuvois mais aggraverait par contre sérieusement le coût des antennes pour les opérateurs.
Ce déplacement il n'en veulent pas ! Quand ils ont réussi à s'implanter sur un château d'eau à cause de l'imprudence (ou l'incompétence ?) des élus il est très difficile de les en déloger.

- Une fois de plus notre incorrigible Jacqueline botte en touche en remettant en avant la soi-disant compétence de l'Agglo. C'est du Kakfa !



l'article paru dans "le Monde" (en basse qualité)



Reportage

À Villeneuve-de-la-Raho, des antennes-relais accusées de propager des "troubles en pagaille"


LE MONDE | 15.10.09 | 16h28 • Mis à jour le 15.10.09 | 16h28

Villeneuve-de-la-Raho (Pyrénées-Orientales) Envoyée spéciale

Au 6 de la rue Faratjal, Gilbert Camps souffre d'insomnies et de fatigue chronique. Sa voisine du 4 a eu un cancer, tandis que son mari se dit "fatigué comme s'il avait 90 ans", lui qui n'en a pas soixante. Point commun : leurs maisons se situent à quelques mètres du château d'eau. Planté en plein cœur de Villeneuve-de-la-Raho (Pyrénées-Orientales), un village de près de 4 000 habitants proche de Perpignan, ce château d'eau est hérissé d'antennes-relais de téléphonie mobile.

Vingt-cinq antennes - quatorze, selon l'Agence nationale des fréquences - devenues la bête noire des habitants, qui leur attribuent une augmentation de leurs problèmes de santé. Yasmine Gatonas, une infirmière libérale qui sillonne le village depuis des années, constate "des accidents vasculaires cérébraux (AVC) en pagaille, des troubles du comportement, des céphalées, de la tension qu'on ne peut plus réguler".

Un des quatre médecins du village, dont le cabinet est situé à proximité du château d'eau et dont la clientèle est constituée de ces mêmes riverains, confirme "formellement", lui aussi, "une augmentation des cancers, des leucémies et tout un tas d'autres plaintes", sans pouvoir assurer qu'elles sont liées à une électro-sensibilité ou à une pathologie des ondes.

Pour tous, la conclusion s'impose : il faut éloigner ces antennes, estime l'association Un mât pour les ondes (Umplo). Un sigle qui n'a rien à voir avec la couleur politique de la députée (UMP) et maire de la commune, Jacqueline Irles, accusée de faire le jeu des trois opérateurs, SFR, Bouygues et Orange, en refusant toute solution d'éloignement des "maudites" antennes.

Du coup, la querelle sanitaire se double d'une querelle de personnes, opposant des administrés dont beaucoup ont "voté pour elle" à une élue qui se demande si "le déplacement (des antennes) n'aggraverait pas le problème". A quoi s'ajoute le fait que le château est sous concession de la communauté d'agglomération. Des difficultés qui font de Villeneuve-de-la-Raho un cas d'école du casse-tête des antennes.

"On ira jusqu'au bout"

Pour la présidente de l'association Umplo, Maryse Batlle, l'inquiétude a commencé en 1998, année de l'installation des premières antennes. En 2002, elle est atteinte d'un cancer. Entre-temps, elle s'est "documentée sur les ondes électromagnétiques". Elle dit prendre conscience que les maladies se multiplient dans le quartier. "Sur un plan, j'ai mis un point jaune pour les cancers, vert pour les Alzheimer et rouge pour les AVC." Aussi, quand, en 2007, on annonce aux habitants que "la rue va être bouchée pour des travaux afin d'installer de nouvelles antennes", son sang - et celui des riverains alertés - ne fait qu'un tour.

L'association est créée en avril 2008, une pétition recueille la signature de 750 personnes, la vitrine de la boulangerie se couvre de tracts. Le 15 décembre, les membres d'Umplo s'allongent sur la chaussée pour empêcher le stationnement d'un camion-nacelle. Depuis, les événements s'enchaînent, aggravant l'incompréhension entre la mairie et Umplo. C'est mesures (des émissions) contre mesures, spécialiste contre spécialiste. La solution, un temps envisagée, de placer les antennes sur des terrains communaux est abandonnée.

"On nous prend pour des doux dingues, mais on ira jusqu'à bout", assure Paulette Palau, un des membres actifs de l'association. Radicalisés, les (anciens ?) électeurs UMP s'emploient à construire un réseau pour leur combat. Le Déplacement des antennes-relais dangereuses tente de fédérer des associations au niveau départemental. Le Comité régional ondes santé est en gestation. Un procès aussi, des riverains ayant décidé d'assigner les trois opérateurs en justice.

Brigitte Perucca

Article paru dans l'édition du 16.10.09







Tableau de la liste des antennes fournie par l'ANFR (Agence Nationale des FRéquences) en janvier 2009.


Nous on compte 25 antennes et pas 14 !



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