notre combat : déplacer les antennes relais du château d'eau
20 décembre 2011
22 novembre 2011
Antennes relais: tout le monde ne dort pas sur ses deux oreilles....
14 novembre 2011
à Pia, une antenne dans le jardin !
Le bon conseil d'UMPLO :
Afin de "rassurer" les Piannencs et tous ceux qui se posent des questions sur les antennes-relais l'opérateur ORANGE met en ligne quelques commentaires :
http://orange-en-france.orange.fr/Developpement_durable/les_antennes_relais.html?p=4.2.3
On pourra noter que "la fable du phare" est encore et toujours de rigueur : l'antenne est "comme un phare" qui éclaire loin et pas à sa base ! Donc au pied de l'antenne on ne risque rien du tout ...
CQFD !
Merci Monsieur ou Madame Orange (on ne sait pas) d'être aussi catégorique.
La page d'Orange sur leur site internet |
des affirmations vraiment rassurantes. Ouf, on est tranquilles ! |
Maureillas-Las Illas, déplacement programmé
L'INDÉPENDANT 12/11/2011
La Députée Européenne Catherine Grèze à Villeneuve
2 novembre 2011
Château d'eau de Pollestres : antennes démontées
19 octobre 2011
La ville de Paris suspend les implantations d'antennes relais
La mairie de Paris a décidé de suspendre "immédiatement" toutes les nouvelles implantations d'antennes relais sur les toits et bâtiments municipaux, après la rupture de la charte parisienne de téléphonie mobile due, selon elle, à des "exigences inacceptables" des opérateurs.
C'est Mao Péninou, adjoint (PS) chargé de la qualité des services publics municipaux, qui a annoncé cette décision lors d'un débat au Conseil de Paris. Il a pris cette mesure après l'annonce jeudi dernier de la rupture de la charte parisienne de téléphonie mobile signée en 2003, qui liait la Ville de Paris et les opérateurs de téléphonie mobile. Elle comportait un seuil maximum d'exposition aux ondes électromagnétiques de téléphonie mobile de 2 V/m (volts par mètre) en moyenne sur 24 heures. A l'issue de nombreuses réunions de négociations, la Fédération française des télécoms (FFT) avait fait part, selon la mairie, d'"exigences inacceptables": "augmentation du seuil à 10 voire 15 V/m, retrait des opérations d'intégration paysagère des antennes existantes" notamment.
Et la mairie de Paris menace même de remettre en question les antennes déjà installées : "Nous regardons aussi d'un point de vue juridique tout ce qui peut être fait sur les installations existant actuellement. Elles non plus ne bénéficient plus de l'expérimentation, nous allons voir comment juridiquement nous pouvons procéder au démantèlement", a ajouté M. Péninou. Il a annoncé en outre que la ville allait travailler sur une "charte unilatérale (...) fixant ses conditions pour que ses opérateurs puissent utiliser nos toits, s'ils se régulent avec la ville".
Dans un communiqué, lés élus parisiens d'EELV ont "salué les engagements pris par M. Péninou". Sylvain Garel, président du groupe EELV au Conseil, a rappelé lors des débats que, "dernièrement, c'est l'OMS (Organisation mondiale de la Santé, ndlr) elle-même qui a classé comme possiblement cancérigène les ondes de la téléphonie mobile". Il a ajouté que cette charte de téléphonie parisienne était "unique en France" car elle "témoigne de la volonté de la ville d'appliquer le principe de précaution vis-à-vis d'une technologie dont l'impact sanitaire est l'objet de controverses scientifiques
4 octobre 2011
3 octobre 2011
Lu dans "Le Monde" du 28 septembre
25 septembre 2011
Après Montesquieu, Millas
22 septembre 2011
Montesquieu a gagné !
La cour a essentiellement motivé son jugement à la vue des dernières études scientifiques de 2007, 2008 et 2009 qui indiquent "qu'il existe des menaces plausibles et potentiellement importantes que font peser sur la santé, les champs électromagnétiques générés par l'antenne relais". Elle note également "qu'en l'état, la société SFR se devait de respecter le principe de précaution étant donné l'absence de certitudes scientifiques et qu'elle a au contraire imposé aux riverains immédiats, une source d'émissions d'ondes électromagnétiques sur des habitations se trouvant à moins de 100 mètres de l'installation".
Du côté du collectif et de son président, on se félicite de cette décision. "On est très satisfait des arguments développés dans cette ordonnance, qui reprend ce que l'association ne cesse de dire haut et fort depuis deux ans. La justice nous donne raison alors qu'à un moment, on a été traité comme des voyous. On espère que la jurisprudence jouera dorénavant pour aider les autres associations en lutte contre ce type d'implantation".
20 septembre 2011
5 juillet 2011
La Mairie dénonce les contrats de Bouygues et SFR
26 juin 2011
7 juin 2011
6 juin 2011
4 juin 2011
Tous à la Préfecture mercredi
29 mai 2011
La Semaine du Roussillon : Dossier Antennes-Relais
25 mai 2011
"L'expert de la Mairie" ENFIN démasqué !
23 mai 2011
Villeneuve-de-la-RahoAntennes relais : "Villeneuve considérée comme atypique"
Le dimanche 22 mai 2011 à 06h00 par Isabelle Goupil
Le Dr Le Ruz a expliqué scientifiquement, mais pédagogiquement, les dangers pour la santé d'une exposition continue aux hyperfréquences, d'autant plus quand les valeurs d'exposition sont, comme à Villeneuve, supérieures aux seuils admis. © Photos F. V.
Depuis trois ans, l'association villeneuvoise Un mât pour les ondes - forte de 290 adhérents - se bat pour que soient déplacées les antennes relais installées sur le château d'eau, en plein coeur du village. Aujourd'hui, outre quatre enfants du groupe scolaire Alfred-Sauvy gravement malades, il y a urgence : la communauté d'agglomération, compétente, a jusqu'au 11 juin pour dénoncer deux des trois contrats qui la lie aux opérateurs de téléphonie mobile Bouygues et SFR. Mais l'association se heurte, selon sa présidente Maryse Batlle, à "une partie de ping-pong" entre le président de PMCA, Jean-Paul Alduy, et la député-maire et vice-présidente de l'Agglo, Jacqueline Irles, qui s'est brièvement entretenue hier matin avec le Dr Pierre Le Ruz, mais qui n'a pas assisté à l'instructive conférence de ce dernier devant une centaine de personnes avides d'information.
Le Dr Le Ruz, neuro-physicien, président du Criirem (1), expert européen en nuisances électromagnétiques et en radioprotection, a détaillé les diverses études scientifiques en la matière, expliqué la réglementation applicable et les effets sur la santé des ondes électromagnétiques émises par les antennes relais.
L'information que vous délivrez est-elle celle d'un scientifique ou d'un militant ?
C'est celle d'un scientifique. Au Criirem, nous dénonçons les installations d'antennes relais dangereuses pour la santé des habitants et parfois illégales. Et ici à Villeneuve-de-la-Raho, il y a plein de choses illégales. Notre rôle est de faire respecter la réglementation.
En quoi les installations sur le château d'eau de Villeneuve sont-elles illégales ?
La puissance des antennes, tout d'abord, dont cinq d'entre elles émettent en direction de l'école. Même à 50 mètres du château d'eau, les émissions sont supérieures à 3 volts/mètres, qui est la limite autorisée par la directive européenne 2004/108 et la norme française 61000. Les normes de compatibilité électromagnétique ne sont donc pas respectées. C'est pourquoi l'Afsset (2) a décrété la commune comme 'lieu atypique'. Son site supportant les antennes devrait être éradiqué. Ensuite, deux antennes surplombent une propriété privée, ce qui est interdit. Le périmètre de sécurité est délabré, les pictogrammes de sécurité obligatoires sur le château d'eau sont absents, ce qui là encore est illégal. Enfin, les équipements des antennes relais sont à l'intérieur du château d'eau, ce qu'interdit pourtant la circulaire du 6 janvier 1998 de la Direction générale de la santé. Car on sait que les ondes électromagnétiques modifient le spectre de l'eau. Bref, il y a ici un non-respect de la loi dont pourrait être saisi le procureur de la République.
Est-il aujourd'hui scientifiquement prouvé que les ondes électromagnétiques sont néfastes pour la santé ?
Les premiers soucis, et donc les premières études, ont commencé en 1978 à l'ambassade américaine à Moscou où l'on constatait un taux anormal de leucémies chez le personnel et leurs enfants. Les murs étaient truffés d'appareils d'écoute ! Les personnels étaient exposés en permanence à des ondes de 9 à 19 v/m ! Mais c'étaient des ondes pulsées. Depuis 1998, on a identifié les troubles neurologiques et endocrino-immunitaires liés aux hyperfréquences. En 2009, la cour d'appel de Paris a admis que les effets sur la santé des antennes relais étaient reconnus par la majorité de la communauté scientifique. Excepté bien sûr, les scientifiques pris dans des conflits d'intérêts...
Pourquoi les politiques sont-ils réticents à prendre en compte ces problèmes ?
A cause du lobbying des opérateurs, qui s'exerce notamment à la commission européenne, mais aussi auprès des maires. Cependant, la pression des associations fait de plus en plus peur aux opérateurs. Dans votre département par exemple, le maire de Porta refuse toute installation d'antennes relais sur des bâtiments publics. C'est une volonté politique. Le maire de Villeneuve n'a pas envie de bouger, mais attention ! Les installations sur le château d'eau sont illégales et s'il y a un accident, je ne voudrais pas être à la place des responsables. Il n'y aura pas de cadeau des assurances et il y aura des retombées judiciaires.