14 novembre 2011

à Pia, une antenne dans le jardin !

Article de Martial Mehr dans l'INDÉPENDANT du 8/11 :


Pour rejoindre les rues Marcelin-Albert ou Ferreoul, l'itinéraire est simple. Il suffit de se diriger vers Pia depuis le polygone nord, de lever les yeux pour chercher l'antenne relais la plus proche à l'horizon et de la suivre. Au pied de l'antenne de téléphonie mobile appartenant à l'opérateur Orange se trouve la famille Maës, sise rue Marcelin-Albert, au beau milieu du lotissement.


Ou, pour être exact, le jardin du pavillon que Véronique et Patrice Maës habitent depuis deux ans, située à quelque cinq petits mètres de l'antenne qui domine le toit de la maison. Et des maisons voisines. 
Un véritable cas d'école en terme d'implantation d'antenne relais. Une aberration, surtout. 

"Quand on a acheté cette maison, on nous a garanti qu'une procédure de démantèlement était en cours. Or, cela fait maintenant deux ans qu'on y habite. Entre-temps, de nouvelles maisons ont été construites dans le lotissement mais l'antenne est toujours là. Et elle fonctionne". Véronique Maës fulmine. C'est qu'elle vit purement et simplement avec l'antenne dans le jardin, celui-ci étant mitoyen du terrain de la société Hugon sur lequel est installée l'antenne. 
Une exposition à toutes les ondes qui aurait semble-t-il une incidence sur sa santé et celle des habitants du quartier. "Je souffre de maux de têtes réguliers et de troubles du sommeil", dénonce Véronique Maës. "Et je ne suis pas la seule. Quand les enfants de nos voisins sont venus en vacances, l'un d'entre eux a été rapidement victime de migraines alors qu'il n'y est pas sujet d'habitude. C'est évident que c'est l'antenne", poursuit-elle.

Déterminée à dénoncer cette installation, Véronique a recueilli plus d'une trentaine de pétitions dans le quartier, demandant le démantèlement de cette antenne "implantée dans un quartier résidentiel et ne respectant pas la distance minimale exigée par la loi", selon Véronique. Car comme on le confirme chez la société Hugon, "cette antenne devait en effet déménager il y a 3 ans. Mais il semblerait que le plaignant ait perdu et qu'Orange puisse continuer à l'exploiter". Sauf qu'aujourd'hui, les riverains n'en veulent plus au-dessus de leur tête. "C'est un principe de précaution. Car on ne sait pas quelle est la puissance de cette antenne et quels sont les effets sur la santé", souligne également un voisin. 
Les pétitions ont été envoyées en mairie, au préfet au ministère de l'écologie. Et tout le quartier d'espèrer maintenant que les pouvoirs publics s'intéressent de plus près à cette antenne vraiment mal placée.

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Le bon conseil d'UMPLO :

Afin de "rassurer" les Piannencs et tous ceux qui se posent des questions sur les antennes-relais l'opérateur ORANGE met en ligne quelques commentaires :
http://orange-en-france.orange.fr/Developpement_durable/les_antennes_relais.html?p=4.2.3

On pourra noter que "la fable du phare" est encore et toujours de rigueur : l'antenne est "comme un phare" qui éclaire loin et pas à sa base ! Donc au pied de l'antenne on ne risque rien du tout ... 
CQFD ! 


Merci Monsieur ou Madame Orange (on ne sait pas) d'être aussi catégorique.

La page d'Orange sur leur site internet


des affirmations vraiment rassurantes. Ouf, on est tranquilles !

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